Cette webradio associative née en 2018 sous l’impulsion de Guillaume Biau du Mellotron, de Mathieu Durand de Jazz News et d’Antoine Bos du Collectif Coax propose une sélection musicale à la fois éclectique et pointue, toujours en quête des plus belles pépites musicales d’aujourd’hui, d’hier et de demain.
LE CHOIX DE L’ÉCLECTISME
Dans ce joyeux capharnaüm qui ne connait ni chapelles ni frontières, le jazz, la soul, les musiques du monde, le hip-hop et l’électro cohabitent le plus naturellement du monde. Un parti pris que tout amateur de musique ne peut qu’applaudir des deux mains ! En effet, les pépites sont rares et pour les dénicher, brasser une multitude de styles reste la meilleure des options. Mais aussi et surtout, l’avènement d’Internet et de médias tels que Pitchfork ou Radio Nova ont permis de faire définitivement mordre la poussière à cet odieux concept de chapelles musicales.
En effet, il fut un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître où apprécier dans un même élan du rock indé, du hip-hop, du jazz et de la new wave pouvait très vite vous faire passer pour une bête de foire. Dans la cour d’un lycée des années 80-90, tu étais punk, tu étais funk, tu étais métalleux, tu étais new wave, mais dans tous les cas, tu portais ta chapelle musicale comme l’étendard inébranlable de ta propre identité. Faire bouger les lignes dans ces conditions n’était pas simple, mais fort heureusement, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, même dans la playlist du plus chevelu des festivaliers du Hellfest, il doit bien y avoir un Nina Simone, un Miles Davis, un Tito Puente, un Vitalic ou un Run de Jewels qui traîne, non ?
Mais revenons à nos moutons, le Gri-Gri, kézako ?
LA RADIO PORTE-BONHEUR
Très présente sur les plateformes et les réseaux sociaux, « la radio porte bonheur » propose à ses auditeurs des titres en avant-première, des podcasts, des playlists clé en main, des cartes blanches aux artistes, des chroniques d’albums et des événements, notamment à La Petite Halle quand la situation sanitaire le permet.
En ce moment sur le site du Gri-Gri, du beau monde côté latino avec la chronique de l’album du pianiste jazz brésilien Amaro Freitas ou un focus sur la rencontre entre les franco-colombiens de Pixvae qui ont fusionné avec le collectif maloya de Ti’Kaniki sous le patronyme de An’Pagay. C’est sauvage, inclassable, entre jazz, rythmes sud-américains et polyphonies venues de l’océan Indien.
N’hésitez pas non plus à aller fureter du côté des cartes blanches pour lesquelles le Gri-Gri offre aux artistes la liberté de composer un set d’une quarantaine de minutes. Vous vous demandiez quels sons hantaient les oreilles de Marcos Valle, Marc Ribot ou Dom La Nena ? Allez faire un tour sur le site découvrir.
Voilà un excellent moyen d’étancher votre soif de découvertes et de nouveautés, qu’elles soient latines ou non !
Allez, c’est par ici que ça se passe !
