Le 18.08. Summer White

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Sélectionné à Sundance en 2020, Summer white est un film puissant, qui nous secoue et nous questionne sur cette étape charnière de la vie qu’est l’adolescence. Avec son premier long métrage, le réalisateur Rodrigo Ruiz Patterson évoque avec un sens aigu du récit la furie brulante d’un adolescent mexicain. 

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UN TRIANGLE AMOUREUX

Dès les premières images du film, on comprend que Rodrigo et sa mère, Valeria, ont une relation exclusive et très fusionnelle. L’adolescent et sa mère, qui élève toute seule le garçon, partagent leur quotidien dans une parfaite harmonie. L’un et l’autre semblent être le centre de leurs univers respectifs. Les choses changent lorsque la mère invite son petit ami, Fernando, à vivre avec eux dans leur maison située à la périphérie de Mexico.

Ce jeune adolescent solitaire et secret doit alors décider s’il accepte cette nouvelle famille ou s’il se bat pour l’amour de sa mère qu’il doit dès à présent partager avec un homme qu’il connait à peine, dans une sorte de triangle amoureux.

LE FEU COMME MÉTAPHORE

Le feu est omniprésent tout au long du récit. Le réalisateur mexicain se sert de cette métaphore puissante pour évoquer la souffrance de Rodrigo et nous livrer des images d’une étrange beauté. L’adolescent, qui joue à être un homme, sèche l’école et passe la plupart de son temps dans un camping-car abandonné au milieu d’un terrain vague depuis l’arrivée de Fernando.

Summer white est un drame bouleversant sur le passage à l’âge adulte. Rodrigo Ruiz Patterson nous livre une histoire très bien rythmée avec une maîtrise parfaite entre dialogues et silences. Campé par trois acteurs d’exception, le film révèle à l’écran Adrián Rossi, tout simplement brillant dans le rôle de Rodrigo. Son personnage nous rappelle fortement le jeune Antoine Doinel, l’adolescent turbulent des Quatre cents coups de François Truffaut. Un coup de cœur !

 

Crédits photos : Destiny Films

Retrouvez ici notre interview de Rodrigo Ruiz Patterson. 

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FICHE DU FILM

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