Ibeyi évoque son prochain concert à l’Olympia

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Entre l’Europe et les États-Unis, le duo franco-cubain Ibeyi est sur les routes depuis plusieurs mois pour défendre sur scène son magnifique troisième album, Spell 31. Entre deux concerts, nous avons pu leur poser quelques questions sur cette tournée-marathon qui fera escale le 3 février à l’Olympia juste après être passée par Lyon, Grenoble, Nancy et Rouen !

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QTP – Vous serez donc sur scène à Paris le 3 février prochain. À quoi devons-nous nous attendre pour cette date phare du Spell 31 tour ?

Ce sera la dernière date de la tournée européenne qui nous a amenées de Londres à Berlin, de Barcelone à Bruxelles en jouant aussi dans toute la France. Pour la première fois depuis dix ans, nous ne sommes plus seules sur scène, nous sommes accompagnées par deux musiciens exceptionnels et on a hâte de revenir jouer à Paris en toute puissance. Il y aura aussi des surprises. Ce sera une date pleine d’émotions, alors venez célébrer avec nous, chanter et danser !

Vous nous présentez les deux musiciens qui vous accompagnent dans cette tournée, c’est une vraie nouveauté pour vous ?

Oui, Ismael Nobour et Nicholas Vella, ils apportent une énergie nouvelle à notre live et nous permettent une plus grande liberté de mouvement sur la scène pour être plus près de vous. 

Paris et Londres sont deux villes qui vous sont chères, la première vous a vu naître et la seconde vous a permis de vous épanouir artistiquement. Ce sont des concerts un peu particuliers quand on joue dans sa ville de cœur, face à sa famille, ses amis, aux fans de la première heure ?

C’est vrai… Il n’y a rien de plus émouvant que de jouer à la maison. Ce sont des concerts très importants pour nous, inoubliables même. Le concert qu’on a fait à Londres il y a un mois a été notre plus beau concert en Angleterre. C’est donc avec beaucoup d’excitation que nous préparons notre deuxième Olympia. 

Cela fait déjà quelques semaines que vous êtes sur les routes, d’abord en Europe avec notamment plusieurs dates en France, puis, cap sur l’Amérique du Nord. Ça se passe bien, ces premiers concerts ?

Nous avons enregistré Spell 31 en pensant au live qui suivrait. Les chansons ont été conçues en vous imaginant les recevoir en concert. Pouvoir tourner internationalement en ces temps difficiles de pandémie et de crise mondiale est un privilège. Nous sommes extrêmement reconnaissantes envers notre public qui est là et qui nous soutient depuis tant d’années. 

On a pu voir quelques images de votre show au festival Pukkelpop en Belgique cet été. C’était le feu ! J’imagine que ça doit faire particulièrement plaisir de retourner un public qui, au départ, n’est pas forcément acquis à 100% ?

On adore jouer dans les festivals. C’est l’opportunité de rencontrer un public qui ne nous connaît pas forcément et de l’embarquer avec nous. Nous aimons ces défis. D’ailleurs, lorsque nous faisons les signatures à la fin de nos concerts, beaucoup de gens nous disent qu’ils nous ont découvert en festival. 

Après cette tournée marathon, vous allez pouvoir vous poser un peu ? Vous faîtes quoi pour vous ressourcer, pour retrouver votre énergie créative ?

Après la tournée européenne, nous partons en tournée aux États-Unis pendant un mois, puis en Afrique et à la Réunion et cet été au Canada et on enchaîne encore avec des festivals. Quand le Spell 31 tour sera terminé, on ira se ressourcer dans la nature et devant un piano, mais l’énergie créative, tournée ou pas, fatiguées ou pas, c’est ce qui nous donne envie de nous lever le matin, c’est la grâce de l’existence.  

Vous avez déjà en tête de futurs projets ?

Nous écrivons des chansons tout le temps et nous sommes déjà en train d’en produire plusieurs. Les prochaines sont en espagnol. C’est un désir qui est venu naturellement et qui nous met en joie. Nous aimerions bien aussi faire de la musique de films. 

Retrouvez ici notre chronique de Spell 31.

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FICHE CONCERT

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