Ana Carla Maza et Rocío Márquez y Bronquio à Paul B

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Ces prochaines semaines, deux très belles affiches latines s’invitent à Massy ! Le 11 novembre, c’est le latin jazz dansant et ensoleillé de la jeune chanteuse et violoncelliste cubaine Ana Carla Maza qui vous donne rendez-vous sur la scène de Paul B. Puis, le 11 janvier, c’est Rocío Márquez, l’une des plus belles voix de la galaxie flamenca, qui se présentera au côté de son acolyte Bronquio pour vous interpréter Tercer Cielo, son merveilleux album paru l’an passé et qui explore avec acuité la frontière entre art ancestral andalou et électro.

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Le 11.11. Ana Carla Maza à Paul B.

S’il y a tout juste quelques semaines, nous nous demandions si le latin jazz était une affaire d’hommes, soyez certain qu’Ana Carla Maza a des réponses à nous donner. Non, non et non, le latin jazz n’est pas le pré carré de la gente masculine et des artistes telles qu’Yilian Cañizares ou en l’occurrence Ana Carla Maza l’ont déjà prouvé.

À la faveur d’un impeccable troisième album, Caribe, qui nous emmène explorer une multitude de rythmes afro-cubains, caribéens et sud-américains, la violoncelliste et chanteuse cubaine montre qu’elle est à même d’apporter une sensibilité toute particulière sur le grand échiquier du latin jazz.

Sensuel, dansant et ouvert aux quatre vents, Caribe nous emmène avec ferveur esquisser quelques pas de mambo, de cumbia, de tango et même de candomblé sur des rythmes et des harmonies d’une rare efficacité !

Sur la scène de Paul B, la température va monter d’un cran car c’est en sextet qu’Ana Carla Maza va se présenter pour un voyage musical aussi stimulant pour le corps que l’esprit !

Cerise sur le gâteau, la percussionniste, pianiste et chanteuse Natascha Rogers nous gratifiera en ouverture d’un set à la croisée du jazz, du folk et musiques afro-cubaines, dans la lignée de ceux qu’elle distille depuis des années dans le cadre intimiste des petits clubs de jazz parisiens.

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INFOS PRATIQUES

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Le 11.01. Rocío Márquez y Bronquio à Paul B.

C’était la claque musicale de la fin d’année 2022. Tout juste auréolée deux ans plus tôt d’une Victoire du jazz et du prix du meilleur album de flamenco d’El Pais pour le très classique Visto en el Jueves, la cantaora andalouse choisissait de renverser la table avec un sixième album d’une radicalité folle, Tercer Cielo, en duo avec le DJ et producteur électro Bronquio.

Un album que nous n’hésitions pas à qualifier de majeur, stupéfiant de sa première à sa dernière mesure et sur lequel une chanteuse au sommet de son art et un musicien qui a le don de faire pleurer les machines repoussaient avec maestria les frontières du duende…

Difficile de ne pas tomber en pâmoison face aux bruissements électroniques, au chant spectral et à la montée acide de Paraíso. Cuantos Cuerpos Por Venir, aux harmonies imparables de l’extatique rumba De Mí ou aux cavalcades krautrock insensées de Un Ala Rota…

Sur scène, Rocío Márquez y Bronquio jouent à fond la carte du minimalisme et de l’épure, comme pour mieux aller à l’essentiel : mettre en place une architecture sonore unique qui esquisse les contours d’un flamenco rétrofuturiste autant porteur d’énergie que d’une infinité d’émotions.

Immanquable ! Mais soyez prévoyants, car lors de leur dernier passage en région parisienne à l’occasion de l’édition 2022 du festival Banlieues Bleues, leur concert affichait complet plusieurs semaines à l’avance…

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INFORMATIONS PRATIQUES

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