Le 24.11. Frida. Viva la vida.

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Qui n’a pas été un jour profondément touché par la peinture ou le parcours de vie de Frida Kahlo (1907 – 1954) ? Le réalisateur italien Giovanni Troilo revient sur la vie et l’œuvre de cette artiste hors norme, assurément l’une des plus talentueuses du XXème siècle. Il nous livre ainsi le portait intime et bouleversant d’une femme exceptionnelle qui a su transformer ses souffrances en art et a marqué de son empreinte l’Histoire de la peinture moderne.   

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FRIDA LA MEXICAINE

Le documentaire de Giovanni Troilo nous présente plusieurs Fridas : la femme, l’artiste mais Frida la mexicaine avant tout. La peinture de Frida Kahlo s’enracine dans la peinture traditionnelle du XIXème siècle et l’art populaire mexicain. L’artiste, née à Coyoacán, recherche inlassablement l’authenticité de ses racines. Rapidement, la jeune Frida commence à revêtir les costumes typiques de sa région. Comme le montre si bien le film, la robe de Tehuantepec, région au sud-est d’Oaxaca gouvernée par une société matriarcale, était sa tenue préférée.

Dans ses tableaux, Frida utilise l’iconographie précolombienne et met en lumière des antagonismes. La vie contre la mort, la lumière contre les ténèbres, la lune contre le soleil. Quant à l’utilisation de la couleur, ses toiles font pour la plupart appel à des tons chatoyants… À l’image de son propre pays et de l’énergie débordante dont font preuve les Mexicains.

UNE FEMME LIBRE

En dépit des souffrances physiques dont elle souffre depuis sa jeunesse en raison d’un terrible accident, Frida est une femme libre qui ne se laisse pas abattre et qui échappe aux conventions. Dotée d’une forte personnalité, son œuvre est l’expression d’un récit de vie et d’une volonté d’aller de l’avant. Symbole du féminisme contemporain, l’artiste mexicaine est un exemple d’indépendance et de détermination.

Grâce à cet excellent documentaire dont la narratrice n’est autre que l’actrice italienne Asia Argento, vous aurez la possibilité de plonger dans l’univers le plus intime de Frida, l’être humain, mais aussi dans celui d’une artiste iconique qui a trouvé dans l’art son dernier et plus précieux amour.

Crédits photos : Bernard Silberstein (1905–1999), United States, Frida Kahlo, circa 1940, printed 1984, gelatin silver print, Cincinnati Art Museum; Museum Purchase, 1986.580, © Edward B. Silberstein (photo de couverture)

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FICHE DU FILM

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