Quelques jours seulement après la sortie de La Sagrada, son troisième album studio, la jeune chanteuse argentine Natalia Doco montait sur la scène du Cabaret Sauvage pour dévoiler quelques-uns de ses nouveaux titres dans le cadre des Concerts Volants d’Arte. L’occasion de plonger dans l’univers d’une artiste qui n’a de cesse de cultiver sa propre singularité au fil de ses productions…
Natalia Doco ou la quête de spiritualité
Mystique ? La musique de Natalia Doco l’est profondément. Après un premier essai en demi-teinte en 2014, la chanteuse argentine s’est totalement réinventée trois ans plus tard avec El Buen Gualicho, un album en collaboration avec Axel Krieger, figure incontournable de la scène indépendante argentine. Moins pop et bien plus incarné que son prédécesseur, El Buen Gualicho déployait à l’époque des climats folk oniriques traversés par l’expression d’une féminité mystique.
Avec La Sagrada, la chanteuse argentine continue de creuser le sillon de cette veine spirituelle en prenant cette fois-ci pour thème la foi profonde qui l’animait petite fille au cours d’une éducation fortement marquée par la religion. Des titres introspectifs emprunts d’un haut degré de spiritualité qui, musicalement, reposent sur de délicats entrelacs de motifs acoustiques et électro. Une réussite.
Ce showcase vous a semblé bien trop court ? Alors rendez-vous le 29 mars au Café de la Danse pour un concert complet qui, cerise sur le gâteau, verra aussi monter sur scène en première partie la talentueuse chanteuse franco-colombienne Ëda Diaz.